2e Épisode – Le Pouvoir des Mots - Le Malicite

La culture et la langue ne peuvent être ravivées sans la participation et les efforts des membres d’une communauté. Imelda Perley parle couramment le maliseet et l’enseigne. Elle travaille avec les gens des villages de St-Mary, de Kingclear et de Tobique, au Nouveau-Brunswick.

Historique

Il n’est pas tout à fait juste de parler de la langue “maliseet” puisque c’est un mot mi’kmaw qui signifie: “celui qui parle lentement, avec paresse”. Wolastoq est son nom traditionnel. Elle fait partie de la famille des langues algonquiennes. Au Canada, la nation maliseet/wolastoq comprend quelque 3 000 personnes, réparties dans 7 communautés.

1ière Partie

Imelda Perley enseigne la culture et la langue à l’université du Nouveau-Brunswick. Elle dirige aussi le Centre Culturel Linguistique Wolastoq de St-Mary et y enseigne.

Sa façon d’enseigner le wolastoq est d’impliquer ses étudiants dans toutes sortes d’activités: faire la lessive, balayer, jouer aux quilles, etc. Nous la voyons aujourd’hui, alors qu’elle enseigne à trois différentes générations d’élèves, partageant tous le désir d’apprendre la langue.

Puis, nous visitons Charles Soloman, un artisan spécialisé dans le tressage des paniers.

2e Partie

Nous faisons ici la connaissance d’une autre personne extraordinaire; Christine Saulis, qui enseigne le wolastoq depuis fort longtemps. Les murs de sa classe sont d’ailleurs tapissés des photos de tous les étudiants à qui elle a enseigné.
Nous verrons aussi les enfants préparer, suivant la tradition maliseet, des “bouquets de mots”.

Gardien de La Langue

Dès le début des années 1980, Christine Saulis s’est impliquée dans la conception de matériel didactique pour l’école primaire de South Devon à Frédéricton. Elle a enseigné la langue en troisième, quatrième et cinquième année pour plus de 20 ans.